Mélanges horticoles adaptés à la production de légumes-feuilles

En collaboration avec Produce Grower

Produce Grower: Nous voyons beaucoup de vos produits utilisés sur le marché en pleine expansion des légumes-feuilles. Quels sont les besoins et préoccupations spécifiques à ce marché en ce qui concerne ce type de production?
Pierre-Marc de Champlain: C’est un marché qui évolue très vite. Ça nous oblige à être vraiment proactifs et agiles avec ces clients. Leurs installations sont très automatisées et les types de systèmes de production qu’ils utilisent pour produire des légumes-feuilles sont très variés. Autrement dit, certains besoins sont communs, mais d’autres peuvent être différents d’un type de système à l’autre. L’uniformité des mélanges est une caractéristique recherchée par tous ces clients. Elle favorise une circulation sans encombre du substrat à travers les systèmes automatisés. La salubrité alimentaire est également une préoccupation majeure. De plus, tous les producteurs travaillent à optimiser le rendement de leurs opérations. Si vous ajoutez un tour ou deux de plus par an, ça change énormément la donne pour eux.

PG: En quoi ces besoins diffèrent-ils de ceux de certains de vos autres clients, comme les producteurs de semis de légumes?
PMC: Certaines caractéristiques du mélange horticole sont similaires pour les deux productions. Évidemment, l’uniformité et la qualité sont importantes pour tous. La structure physique des mélanges peut également être très similaire car, même si les cavités des plateaux pour la production hydroponique du type DWC (Deep Water Culture) sont généralement très petites, d’autres systèmes comme la technique de culture sur film nutritif (NFT, selon l’acronyme anglais) utilisent des plateaux à cavités plus grandes. Cela est similaire à la production de semis de légumes. Les producteurs de semis de légumes sont naturellement plus préoccupés par la charge fertilisante de départ contenue dans leur mélange – en général, ils veulent une très faible teneur en nutriments pour avoir un contrôle total sur la fertilisation.

PG:Comment avez-vous adapté vos pratiques pour rendre vos produits plus sécuritaires pour la production alimentaire?
PMC: La clé est de faire la surveillance et de développer une approche proactive. Nous avons analysé tous nos processus afin d’identifier les points à risque et nous avons mis en place un plan d’action pour éliminer ou atténuer le plus grand nombre possible de sources potentielles de contamination. Aujourd’hui, nous examinons continuellement nos opérations, quel que soit le marché cible, afin d’anticiper tout problème. Nous faisons notre part, mais les mélanges horticoles ne sont qu’une des sources potentielles de contamination. Bien entendu, les producteurs de légumes-feuilles sont vigilants à l’égard de leurs propres intrants et processus. Par exemple, ils peuvent faire beaucoup d’efforts pour réduire le nombre de manipulations humaines tout au long de leur chaîne de production. C’est là que l’automatisation peut être extrêmement utile. Et comme tout le monde, ils sont également préoccupés par les problèmes de parasites et de maladies des végétaux. La bonne nouvelle est que les mêmes stratégies utilisées pour améliorer la salubrité alimentaire contribuent également à réduire la pression provenant des agents pathogènes des plantes.

PG: Qu’est-ce qui distingue Berger dans sa capacité à offrir des solutions adaptées aux producteurs d’agriculture en environnement contrôlé (AEC) en général?
PMC: Notre système de gestion de la qualité (certification ISO) nous confère un certain avantage dans ce domaine. La qualité a toujours été notre priorité. Elle nous aide à orienter nos processus décisionnels et nous permet de valider l’uniformité et la sécurité de nos produits, peu importe leur utilisation finale. Nous en sommes très fiers et nous garantissons leur qualité. Peu importe le moment où vous passez votre commande, quelle que soit l’usine d’où provient votre chargement, le produit sera le même.